Salle de bains : que peut-on mettre au compost ?

Salle de bains : que peut-on mettre au compost ?

Une partie des déchets présents dans la salle de bains est compostable. Une fois collectés, ils sont décomposés dans une unité industrielle afin d’être transformés en compost. Ce dernier est utile pour fertiliser le sol. Le point sur les éléments de la salle de bains qui peuvent être mis au compost.

Coton tige compostable

Ce qui peut passer au compost dans la salle de bains

Le compostage est obtenu à partir des déchets ménagers disponibles dans la cuisine. Pour cela, il suffit de les traiter. Le compost qui en est tiré est utile pour fertiliser la terre. Plusieurs éléments présents dans la salle de bain peuvent être compostés. Ce processus nécessite le passage dans une unité industrielle pour la décomposition.

Qu’ils proviennent de la salle de bains ou de la cuisine, les déchets sont récupérés, puis transformés par compostage. Réaliser du compost est sain pour l’environnement, car évitant l’utilisation de produits ou d’engrais industriels. Composter est également un moyen de recycler les déchets. Les produits compostables sont également biodégradables et ils permettent d’améliorer la fertilité du sol.

Les éléments compostables dans la salle de bains

Faire du compost ne demande que peu de temps. Durant ce processus, les matières organiques se décomposent pour devenir de l’humus, un engrais riche également appelé or noir.

  • Le coton

Les disques démaquillants en coton et les cotons-tiges – pas ceux qui sont en plastique bien sûr ! –  passent sans souci au compost. À noter qu’aujourd’hui, la culture du coton est la plus polluante. En effet, 2,5 % des surfaces mondiales exploitées pour le coton utilisent 25 % des pesticides commercialisés dans le monde. Ces derniers sont nécessaires à la trentaine de traitements pratiqués sur le coton avant qu’il puisse être utilisé.

  • Les restes de savonnette

La production des savonnettes utilisées pour la salle de bains nécessite l’utilisation d’additifs et d’huile de palme. Le premier élément est nocif pour l’environnement, tandis que la consommation démesurée du second composant entraîne la déforestation des forêts d’Afrique centrale et d’Asie du Sud-Est.